BIOGRAPHIE
Son parcours
Bac B puis BTS « Publicité » en région parisienne, parents séparés, tous les deux artistes et professeurs des beaux-arts à l’instar de ses grands parents maternels, Olivier a baigné dans les couleurs et les croquis depuis toujours.
Depuis toujours aussi, il dessine à tout bout de champ, les caricatures des profs pour faire rire les copains, le portrait d’une jeune fille pour la séduire… Un petit dessin sur un petit bout de papier, c’est tellement plus parlant qu’un long discours. Et tellement plus efficace ! Débuts dans la Publicité puis carrière dans la gestion immobilière à Paris et
badaboum crise identitaire de la quarantaine.
Le voilà garé des voitures, année sabbatique, restauration d’une longère, et révélation de la peinture ! Il s’émeut de la destruction silencieuse d’une haie de chênes près de son nouveau domicile en Bretagne et veut témoigner, au pinceau et à la gouache, de la fragilité de cette nature si essentielle.
Aujourd’hui , il peint régulièrement les paysages bretons qui l’émerveillent. Ses tableaux ont un étrange pouvoir : celui de changer notre regard sur le monde qui nous entoure… Chemin creux, un arbre solitaire, marée basse, il fait un chef-d’oeuvre de poésie d’une scène si familière que l’on ne la voit plus. Et que dire de ses rendus de ciel ?
Ils sont tout simplement époustouflants. Ce n’est que le début d’une nouvelle page de sa vie : entouré de quelques amis, il se prépare lentement mais sûrement à décoller vers la stratosphère des artistes connus et reconnus. Page internet, expositions évènementielles ou plus longues, concours de peinture, rencontres avec des artistes bretons cotés, prospection et contacts dans les milieux artistiques, il se donne à fond dans sa nouvelle passion.
Son univers
Ses chats, son papa, sa vie privée, les reconstitutions de batailles médiévales, la gouache, les p’tites bouffes, les blagues à gogo, ses amis, les maquettes, les restos et les bons vins, les deux moutons, le jars à la patte-en-vrac, la longère à restaurer, les tableaux à encadrer
tous ces éléments font un puzzle sympathique qui se rassemble en une personne très spéciale – Olivier Filleul.
Marie-Annick Cariou (Ouest-France)
EXPOSITIONS
2012
– Galerie Workanowski à Saint Malo (35).
– 11ème Salon des Arts à Surzur (56).
– Château des Rohan à Josselin (56).
2013
– 75ème Salon des Artistes Indépendants Normands à Rouen (76).
– 12ème Salon d’Art Figuratif de Guilliers (56).
– 23ème Salon « Regard sur les Arts » à Lamballe (22).
2014
– 43ème Salon de la Marine, au musée national de la Marine au palais de Chaillot à Paris.
– Office de Tourisme, chapelle St Yves à Rennes.
– Who’s Who Art club international, Galerie Etienne de Causans à Paris.
PRIX OBTENUS
2016
- janvier: Prix du Conseil Général au 29ème Salon les Arts en Fête à Breuillet (91)
- février: Prix du public à la 1ère biennale des Arts du Lié à Ploeuc sur Lié (22)
- avril :
1er Prix (aquarelle/gouache) 22ème Salon d’Art du Colombier à Saint-Arnoult-en-Yveline (78)
2ème Prix (catégorie autres techniques) au Salon International des Arts 2016 organisé par l’Académie Européenne des Arts France à la galerie Nesle à Paris (75)
- octobre: 1er Prix (catégorie aquarelle/gouache) du 13ème Salon d’Art à Saint-Marcel (36)
- novembre: Nomination en qualité d’académicien correspondant section Art au sein de l’Accademia Internazionale GRECI-MARINO Accademia del Verbano
2017
- mars: Admis comme sociétaire de la FONDATION TAYLOR
- avril: Médaille d’or (peinture) au 63àme Salon des Amis des Arts à Pont-de-cheruy (38)
2018
- février: Invité d’honneur à la 2ème biennale des Arts du Lié à Ploeuc sur Lié (22)
CRITIQUE
Né en 1965 en région Parisienne, de parents eux-mêmes artistes peintres, Ofil a baigné dans une atmosphère propice à son épanouissement actuel.
Après un passage par les milieux d’affaires, nous découvrons aujourd’hui un artiste singulier dans sa technique et dans sa démarche : il travaille en effet exclusivement la gouache alliant ainsi la fluidité de l’aquarelle à l’onctuosité de l’huile ; cette matière reste un défi permanent, nécessitant la lutte avec les formes, les contours, les volumes, sans pour autant négliger les mouvements de l’eau ou des branches.
Pour une oeuvre figurative, le dessin est toujours décisif ; visiblement Ofil sait dessiner et composer. Cette grande faculté lui permet d’apprivoiser délicatement le paysage et de souligner la lumière par des aplats et effets de transparences réussis.
Avec Ofil, nous sortons des paysages convenus, vus et revus maintes fois, nous découvrons la subtilité d’une lumière rasante, les branches mal coupées d’un arbre malade ou encore la coque délabrée d’une barque abandonnée…La nature que décrit Ofil, cest la vraie nature, celle qui chaque jour se dégrade devant nos yeux indifférents.
La gouache, cette matière qui n’autorise pas aisément les dégradés, sera abondamment utilisée par l’artiste pour nous dévoiler ce qui se cache au promeneur pressé. Les couleurs saisissent et imprègnent nos émotions au sein dun éclairage qui semble poindre des profondeurs. Le bleu monte aux yeux, le gris illustre les reflets de l’eau mais aussi la colère de l’orage, le jaune ou le beige vont souligner la lumière rasante d’un port breton.
Très vite nous comprenons qu’il existe des énigmes que nous ne percevons pas au premier coup d’oeil. Il ne s’agit pas de multiplier les apparences superficielles mais de laisser deviner les secrets de cette nature accablée.
Entre ombre et lumière, ténèbres et soleil, terre et eau, mer et ciel, surgit une écriture messagère, annonciatrice d’un futur fait de champs sans arbres et d’une mer dépourvue de vie. Les couleurs ondulent, détachées du monde matériel. Elles parviennent à concilier la rigueur de ses observations et la réalité des appréhensions. On se laisse emporter par ses tableaux comme par un nuage.
Cette peinture semble vous observer avec silence, nous sommes sous le charme sans rien pouvoir expliquer.
Voila bien une oeuvre picturale qui se propage au plus profond de nous-mêmes.
Bernard Boscher
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