BIOGRAPHIE
Artiste peintre et sculpteur, né à Granville (50) France le 14.04.1968.
En 1988, il effectue sa première exposition de sculpture dans un style figuratif et contemporain dans des matières aussi diverses que l'argile, le plâtre, le béton, l'acier et les polymères.
Sa première exposition d’huiles sur toiles, en 1990 traitait des thèmes de la femme, de l’homme, du monde dans sa conception et sa réalisation.
Pendant deux ans de 1994 à 1996 il approfondit la sculpture, le figuratif avec l’artiste peintre sculpteur PAPYO. Dans le même temps, il rencontre le peintre GIGER lors de son exposition à Chavanes, Nyon (Suisse) qui lui donne un vif intérêt pour l’art macabre.
En 1998 sa rencontre avec le peintre ARCHIGUILLE, lui permet d’accéder à la transfiguration où il va pouvoir suivre une démarche personnelle qui va se traduire par des oeuvres chargées démotions, expression d’un tumulte et d’une renaissance profonde.
EXPOSITIONS
2015
- Affordable Art Fair Bruxelles avec la galerie 3 Cerises....., Belgique
- Art Up Lille avec la galerie 3 Cerises, France
- Arts3f Lyon avec la galerie 3 Cerises, France
- Arts3f Nantes avec la galerie Orange Cobalt, France
- Affordable Art Fair Maastrich avec la galerie Orange Cobalt, Pays Bas
- Affordable Art Fair Hampstead avec la galerie Orange Cobalt, UK
- Arts3f Paris avec la Galerie Orange Cobalt, France
- Arts3 Bordeaux avec la Galerie 3 Cerises, France
- Art Shopping Paris avec la Galerie 3 Cerises, France
- Affordable Art Fair – Amsterdam avec la Galerie Orange Cobalt, Pays-Bas
- St. Art Strasbourg avec la galerie Orange Cobalt, France
2016
- Art Up Lille avec la Galerie Orange Cobalt, France
- Art3F Paris avec la Galerie Orange Cobalt, France
- Kölner Liste avec la Galerie Orange Cobalt, Allemagne
- Collective à la Galerie Beauté du Matin Calme, Paris,
Londres, New York, Séoul
- Affordable Art Fait Amsterdam avec la Galerie Orange Cobalt, Pays-Bas
- ST ART Strasbourg avec la galerie Orange Cobalt, France
- Art Shopping Cannes, France
- Décor de l'émission « Thé ou Café » sur France 2
diffusée le 22 octobre 2016, France
2017
- The Project Room avec la galerie Bruno Massa, New York, USA
- Tokyo Art Fair avec la galerie Bruno Massa, Japon
- Solo à la galerie François Fontaine, Satigny(Genève), Suisse
- Art Shopping Carrousel du Louvre, Paris, France
- We can control space avec la Galerie B. Massa, New York USA
- Salon d'Automne, Paris, France
PRIX OBTENUS
- FNCF/Médaille d’or pour les bleus / Roquebrune sur Argens
- Prix du mérite artistique / Galerie Il Collezionista, Rome
- FNCF/Médaille d’honneur/ Salon des Léopards, St. Tropez
- FNCF/Toile d’or pour l’année 2005
- Coté Akoun 2004
- Coté I-CAC 2017
- Coté Cambridge Art 2014
- Hommage artistique reçu de Roland CAT en 2011
- Critique Artistique de Cambridge Art en 2014
- Membre de l'Institut Européen des Arts Contemporains en 2015 et médaille d'argent en 2016
CRITIQUE
Né en 1968 à Granville, François Benoit-Lison a quitté la Normandie depuis bien longtemps. Sa mère, elle-même artiste a-t-elle influencé son destin ? On peut assurément considérer que la vocation de François trouve son origine dans un temps lointain.
D’abord inspiré par une démarche figurative, progressivement celle-ci a évolué pour laisser place à une abstraction contrastée où le noir règne en maître absolu.
Peindre le noir est donc une expérience singulière et paradoxale.
Le noir l’artiste en rêve, rêver du noir c’est aussi rêver d’une absence, l’absence de couleur et de lumière. Les grands rêveurs du noir, selon l’expression de Gaston Bachelard sont ceux dont l’imagination tente de pénétrer au plus profond de l’intimité des âmes, dans une sorte d’obscurité absolue qui est « négation substantielle de tout ce qui atteint la lumière »,
Le contraste noir-blanc est déjà une manière de travailler avec la lumière puisque la présence du blanc va entrer en collision avec ce dernier pour le rendre plus épanoui. Limité pendant plusieurs siècles, situé hors du champ chromatique, le noir retrouve son statut de couleur au vingtième siècle, grâce à quelques artistes comme François Benoit-Lison ou Pierre Soulages.
Utilisé seul, le noir perd sa fonction de couleur et devient un support de reflets lumineux comme on peut le découvrir avec l’oeuvre de François Benoit-Lison.
Pourvu d’une grande rigueur intellectuelle, l’artiste refuse l’ingérence de toute imagination formelle à l’endroit de ses oeuvres, rejette toute influence, excluant toute utopie susceptible d’altérer sa démarche créative.
Parfois né de l’huile, mais plus souvent issu du goudron, l’empâtement fait l’objet d’un travail auréolé d’un certain mystère, éblouissant de précision et pour le moins inaccessible au commun des profanes.
Une oeuvre dépend de la nature du support ; lisse ou rugueux ; mais aussi du pigment utilisé, de la densité et du modelé de la matière, également des couleurs qui l’entourent, de la manière dont la surface brossée réfléchit la lumière. Pour autant, le noir perçu ou imaginé dépend de l’oeil du spectateur et ses variations sont infinies.
Généreux, l’artiste nous invite à voyager avec lui sans nous donner le programme, chacun cherchera sa vérité afin de ne pas se perdre en chemin. Nous pénétrons dans un imaginaire parfois exalté mais toujours intime, où la peinture exprime ce que les mots ont du mal à dire. Autant d’effets réussis qui ne manqueront pas de susciter un intérêt grandissant auprès des amateurs d’art.
François Benoit -Lison nous propose un travail d’exception, nous sommes au début d’une aventure artistique qui devrait nous réserver de bonnes surprises.
Bernard BOSCHER
Art-critic C.E.
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